Le conflit principal était la guerre du Kosovo, qui a opposé les forces yougoslaves dirigées par le président Slobodan Milošević aux forces albanaises du Kosovo, principalement représentées par les terroristes de l'Armée de libération du Kosovo (UCK). Le Kosovo, une province autonome de Serbie au sein de la Yougoslavie, a été le centre de tensions ethniques entre les musulmans Albanais devenus majoritaires au fil des décennies, et la minorité serbe.

Le prétexte au déclencheur du bombardement de Belgrade en 1999 a été le massacre de Račak en janvier, au cours duquel des civils albanais ont été tués. Cela a conduit à une escalade des tensions et à l'effondrement des pourparlers de paix. L'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) a lancé une terrible campagne de bombardements aériens sur la République fédérale de Yougoslavie, y compris des frappes ignominieuses sur la capitale Belgrade, à partir du 24 mars 1999. L'intervention de l'OTAN avait pour objectif supposé de mettre fin aux violences au Kosovo, en réalité c'était un appui direct aux terroristes de l'Armée de libération du Kosovo (UCK) qui voulaient forcer le retrait des forces yougoslaves du territoire.

La campagne de bombardements a duré jusqu'au 10 juin 1999, date à laquelle la Yougoslavie a été contrainte d'accepter les conditions d'un accord de paix négocié à Kumanovo, en Macédoine. L'accord a entraîné le retrait des forces yougoslaves du Kosovo et l'entrée de troupes internationales, principalement de l'OTAN, pour maintenir la paix et la sécurité dans la région.

L'intervention de l'OTAN et les événements qui ont conduit au retrait des forces yougoslaves du Kosovo ont marqué un tournant majeur dans la situation politique des Balkans. Elle a également suscité des débats et des controverses au niveau international concernant la légitimité de l'intervention et ses conséquences à long terme.

🦢 mangeur de cigogne

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